Nous partons comme d’habitude très tôt le lendemain matin pour une longue, très longue journée de route vers le parc de Masaï Mara via Nairobi, la capitale. Mombasa était l’ancienne capitale du pays avant que les anglais débarquent et n’en décident autrement pour cause de climat plus tempéré à Nairobi.
Nous avons rdv dans un restaurant à touriste pour le déjeuner nommé « le carnivore ». Situé en périphérie de la ville, il attire avant tout les groupes de tours opérateurs, et propose de vous faire goûter toutes sortes de viandes comme du zèbre ou encore du crocodile. Bon, c’est vraiment histoire de pouvoir dire : « j’ai mangé du crocodile ». Pas fameux et pas indispensable !

La capitale en elle-même n’a pas de charme particulier mais permet de voir que le Kenya est un des pays les plus riche (ou les moins pauvre !) d’Afrique avec ces quelques buildings modernes et son centre d’affaire. A noter que la première source de revenue du pays reste la culture du thé et du café juste devant le tourisme. Comme vous le savez sûrement, le Kenya a été victime d’attentats islamistes visant des israéliens ces dernières années. Cela a fait beaucoup de mal à l’industrie du tourisme et ceci injustement car il n’y a aucun problème de cohabitation entre les différentes religions dans le pays.
La route entre Nairobi et Masaï Mara est complètement défoncée alors qu’elle a été refaite à neuf il y a 3 ans (par une entreprise chinoise) et il nous faut encore plusieurs heures pour parcourir moins de 200 kilomètres. Notre guide nous explique que le pays comme beaucoup en Afrique est miné par la corruption et que les infrastructures publiques du pays en ont gravement souffert ces dernières années. Tout le monde dans le pays espère que cela va changer avec le nouveau gouvernement d’opposition élu début 2003.

Un champ de blé

Petite halte forcée en chemin pour faire refroidir le moteur du deuxième minibus. Le guide a eu la mauvaise idée d’ouvrir le bouchon du radiateur alors que l’eau était sous pression. Résultat : la cibie placée au dessus n’a pas du tout apprécié et est partie en fumée ! J’en profite pour faire une remarque sur l’exceptionnelle robustesse de ces minibus Nissan. Le notre avait 186 000 kms au compteur et toujours vaillant ! D’ailleurs, c’est bien simple, on ne voyait quasiment que ce modèle de minibus dans tout le Kenya, gage de fiabilité.