Safari photo au Kenya.

septembre 2003

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Masaï Mara

Nous arrivons enfin à l’hôtel Mara Sopa Lodge pour le dîner. Malgré sa taille (plus de 80 chambres) il est encore une fois d’un très bon standing et les lodges sont très confortables. Un couple du groupe à même la chance d’avoir une suite. Un écriteau dans la salle à manger nous indique que nous sommes à 2104 mètres d’altitude. Les nuits sont plutôt fraîches dans le parc !
La journée se termine à 22h00 par une attraction plutôt insolite. Des restes de nourriture de l’hôtel sont donnés à un groupe de hyènes qui a l’air plutôt habitué au petit manège puisqu’elles attendaient bien sagement l’heure du dîner. En 28 secondes, 33 centièmes, tout est dévoré et il ne reste plus rien ! Nettoyé ! Pas de vaisselle à faire.

l’hôtel Mara Sopa Lodge

sa piscine  ...

... ses lodges

Le lendemain matin, levé à 6h30 pour changer. Nous partons à 7h30 pour le premier des trois safaris prévus dans le parc. Nous découvrons de jour les pistes empruntées la veille au soir avec cette fois ci une magnifique lumière rasante du soleil levant sur la savane. La densité d’animaux apparaît un peu moins élevée qu’a Amboseli, surface du parc oblige. La nature et le relief sont aussi complètements différents et je dirais que Masaï Mara est le parc le moins dépaysant des trois parcs que nous ayons visités. On se croirait presque en Provence à part le fait que je n’ai jamais encore vu de troupeaux de gnous ou de zèbres en liberté vers Aix et sa région !

Antiloppes au levé du soleil

Troupeau de girafes

Nous sommes en pleine migration de gnous et de zèbres et c’est par centaines voir milliers que l’on pourra les observer partout dans le parc. Les gazelles, antilopes, et girafes ne manquent pas non plus, mais la bonne surprise sera le nombre de lions et lionnes que l’on pourra observer pendant ces 2 jours et même une lionne avec ses trois petits pour notre dernier safari, un grand moment ! Il faut bien avouer que le garde mangé est bien fourni, ceci expliquant peut-être cela. Par contre, nous ne verrons plus d’éléphants.

Voir les bébêtes du Masai Mara

 
 

La recherche d’animaux est assez frustrante et l’on peut rouler pendant une demi-heure (voir beaucoup plus) sans voir le moindre animal ! Pour le repérage des bébêtes, c’est bien simple, il suffit bien souvent de repérer les attroupements de minibus au loin et de foncer pour espérer avoir une bonne place. C’est comme ça que l’on verra notre seul et unique guépard du séjour. Les guides s’échangent aussi des infos entre eux via leurs cibies sur les bons plans dans le coin. Notre guide travaillait depuis 15 ans dans les safaris, et connaissait un nombre incalculable de personnes. Et forcément, en 15 ans de safari, on en voit des « vertes et des pas mûres » comme on dit chez nous (désolé, je ne connais pas la version en swali). En voici un petit florilège :

Alors qu’il roulait avec le minibus dans la savane avec deux touristes française à bord, ils arrivent face à un éléphant. Celui-ci se met alors à les charger brusquement et explose le pare- brise avant du minibus et fait reculer celui-ci sur quelques mètres. Après quelques minutes, l’éléphant se calme et rebrousse chemin. Bilan : il y avait des éclats de verre partout dans le minibus et les deux touristes françaises en état de choc s’étaient fait dessus avant de jeter leur appareil photo par le toit du minibus dans la panique !
Dans le même registre, alors que le minibus est plein et qu’une passagère occupe le siège conducteur, un phacochère surgissant de nulle part déboule sous les roues avant du minibus. Le problème, c’est que le phacochère ne courrait pas pour rien (pour une fois) et qu’il avait à ses trousses un …. lion ! Bilan : le lion dévore le phacochère sous les roues avant du minibus avec les cris et hurlements du phacochère qu’on imagine et …. encore une banquette à nettoyer ! A propos du phacochère, il est réputé pour être l’animal le plus stupide d’Afrique. Quand un lion lui court après, il court, court, jusqu'à ce qu’il oublie pourquoi il courrait … et se fait finalement bouffer.
Moins drôle : durant les périodes de sècheresse, la nourriture peut se faire très rare. Et il arrive que les fauves se bouffent entre eux. C’est ce qui arriva à un pauvre guépard qui se fit soudain attaquer par deux de ses « copains » affamés et ceci sous les yeux des touristes. Une scène qui a apparemment marqué notre guide. La dure loi de la savane.