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Village qui se trouve en face de l'île de Thérasia, à environ 10 km de Phira, à laquelle il est relié par une route asphaltée. On l'appelle aussi Apano Méria, appellation qui comprend en fait six localités: la, Périvola, Finikia, Tholos et - au pied de la falaise - Ammoudi et Arméni. ll est situé beaucoup plus bas que Phira, plus près de la mer, à laquelle mènent deux sentiers entrecoupés de marches. L'un conduit à Ammoudi (214 marches), l'autre (286 marches) à Arméni, où, sur un rocher à proximité de la côte,se dresse la petite chapelle d'Aï Nicolas, patron des marins. La localité fut particulièrement prospère à la fin du XIXe et au début du XXe s. Son essor économique était fondé sur la flotte mise sur pied par ses habitants et le commerce maritime en Méditerranée orientale, principalement entre Alexandrie et la Russie. En 1890, elle comptait 2.500 âmes et 130 navires appartenant à ses habitants. Il y avait à Arménisti un petit chantier naval. Aujourd'hui, la est la deuxième grande localité de l'île et l'un de ses plus beaux villages. Moins cosmopolite que Phira, elle se distingue par son aspect particulièrement pittoresque, dû en grande partie aux maisons troglodytiques, où habitaient les membres des équipages des bateaux à l'époque de son essor économique. Les maisons à deux étages des capitaines de vaisseaux, construites dans la partie haute et plate de la bourgade, témoignent, de même que les rues dallées de marbre, de la prospérité dont jouissait jadis la.
Mais la est aussi renommée pour ses églises et ses couchers de soleil qui embrasent les eaux de la mer Egée.
II ne subsiste que quelques ruines du "kastéli" qui se dressait autrefois sur l'emplacement de l'actuelle la, de même que du "goulas" qui se trouvait au point le plus haut. A l'intérieur du "kastéli", on remarquera l'église de la Panagia Platsani, construite au bord de l'abîme.
la possède un petit Musée Naval.